Chaque installation peut donner lieu à différentes subventions:
le matériel d'une installation photovoltaique est soumis à une TVA réduite à 5,5% dans le cas d'un logement de plus de 2 ans;
crédit d'impôt de 50%, plafonné à 8000€ par adulte et majoré de 400€ par personne à charge;
rachat obligatoire, par le fournisseur d'électricité, de l'énergie photovoltaique produite.
En 2009 : 32,823 c€/kWh pour un système non integré, et 60,176 c€/kWh pour un système integré. Les tarifs sont revalorisés chaque année en fonction de l'inflation.
Pour pouvoir faire un calcul exact, il faut contrôler sur la quittance de l’E.D.F combien de kWh sont consommés en moyenne par an. La puissance de l’installation photovoltaïque dépend exclusivement des habitudes énergétiques de l’usager, non du nombre de personnes qui profitent de l’énergie, ni des dimensions de l’unité d’habitation servie par l’installation. L'apport standard en énergie électrique, pour une habitation moyenne, est de 3 kW, mais il n’est pas dit que l’installation photovoltaïque doive présenter les mêmes dimensions: il suffira que la production couvre les besoins effectifs de l’habitation.
Les modules photovoltaïques en silicium monocristallin-polycristallin occupent 7,5 m2 environ, ceux en silicium amorphe 16 environ. La surface nécessaire dépend de la typologie de l’installation.
Non. L’installation photovoltaïque a sa propre ligne qui doit être connectée en parallèle au tableau électrique général.
Oui. L'architecture des bâtiments industriels (grandes toitures plates ensoleillées) et les énormes besoins énergétiques (éclairage des grands espaces et demandes énergétiques pour des productions particulières...) en font des structures perfaites pour l’introduction de cette technologie.
Non. L’installation photovoltaïque, partiellement ou entièrement integrée dans la structure du toit, n'augmente pas le risque d’interception de la foudre. S’il existe déjà, le paratonnerre devra être connecté à l’installation photovoltaïque.
Etant donné qu’une installation photovoltaïque n’est pas constituée de pièces mécaniques mobiles, le risque de panne est pratiquement nul.
Pour une famille moyenne dont la consommation annuelle est de 2800 kWh, la quantité d’anhydride carbonique non expulsée dans l’atmosphère est de 1,5 tonnes.